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Quelles sont les maladies les plus communes du cheval ?

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Quelles sont les maladies les plus communes du cheval ?

Tout comme l’être humain, les animaux sont des êtres vivants et peuvent par conséquent être infectés par des microbes. Êtes-vous un fan d’équitation ou un amoureux des chevaux ? Nous vous renseignons sur les différentes maladies qui peuvent atteindre vos amis les chevaux.

Sommaire

Les maladies respiratoires

Plusieurs pathologies peuvent affecter l’appareil respiratoire du cheval. Les plus communes sont l’emphysème et la pneumonie.

L’emphysème

Cette maladie appelée « pousse » est un mal qui affecte les voies respiratoires de votre mammifère. Elle prend en compte la trachée et les poumons de l’animal. Son nom provient du fait que le cheval est obligé de faire un effort important pour respirer. En effet, la difficulté se sentira au moment de l’inspiration et l’animal devra donc pousser en contractant ses muscles abdominaux. L’emphysème se manifeste souvent avec de la toux chez le cheval. C’est une maladie du cheval qui ne disparait jamais totalement. Toutefois, des remèdes existent pour atténuer le mal. L’emphysème est une maladie qui s’observe généralement chez les chevaux de 7 et 8 ans. Il convient aussi de noter que la maladie peut être héréditaire. Les symptômes qui permettent de la repérer sont :

  • dilatation des naseaux ;
  • toux plus ou moins prononcée ;
  • jetage : sécrétions qui sortent des naseaux ;
  • dyspnée expiratoire : difficulté à expirer l’air ;
  • tachypnée : augmentation de la fréquence respiratoire ;
  • intolérance à l’effort et difficultés à récupérer après l’exercice ;
  • ligne de pousse : efforts expulsifs manifestés par la contraction des muscles abdominaux .

En ce qui concerne les causes de cette maladie, il est à savoir que l’emphysème résulte souvent d’une importante inflammation pulmonaire. Les médiateurs chimiques et cellulaires de la réaction inflammatoire vont être libérés pendant l’inflammation. Les bronches seront spasmodiquement contractées. On parle de bronchospasme. Ces facteurs réduisent l’espace de passage et de circulation de l’air et sont la cause principale de l’obstruction. Lorsqu’il en est ainsi, votre animal est contraint de faire un effort respiratoire pour libérer tout l’air des poumons. Le poumon va alors se fibroser sur une longue durée. L’inflammation dont est victime l’animal est le plus souvent causée par un bon nombre de microbes. En inhalant ces microbes, l’animal contracte une allergie relative à son système respiratoire. Cette maladie s’observe généralement en période hivernale lorsque les chevaux ne sont pas régulièrement hors de leur box. Pour lutter contre ce mal, il existe plusieurs solutions.

  • Traitement hygiénique : il s’agit d’un traitement non médicamenteux qui consiste à changer les habitudes du mammifère. Les recommandations à suivre sont d’éviter que le cheval soit en contact avec la poussière, d’arrêter de lui donner du foin sec et d’éviter de balayer l’écurie lorsque le cheval est au box.
  • Traitement médicamenteux : la prise de médicaments sera d’une grande aide pour le rétablissement de votre cheval. Il lui faudra par exemple des anti-inflammatoires pour réduire l’inflammation des poumons, des bronchodilatateurs pour pallier l’obstruction des bronches et permettre un meilleur passage de l’air et des mucolytiques pour diminuer la forte sécrétion de mucus et favoriser son excrétion.

N’hésitez donc pas à vous procurer ces médicaments afin de traiter votre cheval au plus vite. Fort heureusement, certains sites de vente en ligne tels que Classequine.com sont spécialisés dans la commercialisation de ces produits.

La pneumonie

Chez le cheval, la pneumonie s’apparente à une infection pulmonaire avec une atteinte inflammatoire des bronches et des alvéoles pulmonaires. C’est une maladie inflammatoire qui peut être grave chez le cheval dans des cas particuliers. Contrairement à l’emphysème, la pneumonie n’est pas purement inflammatoire. Elle est occasionnée par une agression d’un agent pathogène tel qu’un virus, des bactéries, des toxines ou des champignons. En général, les jeunes chevaux qui possèdent un système immunitaire fragile et ceux atteints d’une pathologie telle que le syndrome de Cushing sont les plus atteints par ces anomalies. Les symptômes de la pneumonie ne lui sont pas spécifiques ; il s’agit de l’augmentation de la température du cheval et la toux qui survient pour signaler une obstruction des voies respiratoires. Nous pouvons aussi noter le jetage mucopulent (une sécrétion nasale plus ou moins liquide) et une dyspnée qui entraine le cheval à éprouver des difficultés à respirer du fait de la destruction des échanges gazeux.

En ce qui concerne la pneumonie, deux types s’observent chez le cheval : la bronchopneumonie et la pneumonie interstitielle. La bronchopneumonie résulte des infections bactériennes telles que les streptocoques ou les pseudomonas. Ces bactéries, après avoir été inhalées par un cheval bien portant, sont aussitôt détruites par le système immunitaire. La bronchopneumonie peut être causée par le stress, le transport ou la dysphagie. L’âge peut aussi être considéré comme une cause de bronchopneumonie dans la mesure où les plus jeunes chevaux sont fragiles et sont ainsi plus exposés aux risques. La pneumonie interstitielle quant à elle est causée par l’ingestion de plantes toxiques telles que la persilla fuctescens ou le séneçon de Jacob. Des agents tels que les fumées peuvent aussi en être la cause de même que les infections virales et les phénomènes d’hypersensibilités.

  • Traitement médical : une fois que votre cheval est atteint d’une pneumonie, vous devez penser à lui administrer un traitement. Le vétérinaire conseillera de première intention un traitement antibiotique. En outre, s’il s’agit d’une pneumonie sévère ou d’un échec thérapeutique, l’agent pathologique en cause doit nécessairement être identifié afin d’administrer un traitement convenable. La réalisation d’un antibiogramme s’impose alors pour déterminer les antibiotiques efficaces pour le traitement de cette pneumonie. De plus, votre cheval aura besoin d’anti-inflammatoires pour lutter contre la fièvre et l’inflammation de son appareil respiratoire. Pour soutenir les voies respiratoires de votre cheval, le vétérinaire peut toutefois vous conseiller un sirop ou encore un complément à base de plantes dans le but d’apaiser ses voies respiratoires.
  • Traitement hygiénique : il s’agira donc de donner à votre cheval du foin de bonne qualité et de ventiler convenablement son box pour lui éviter le contact avec la poussière. S’assurer qu’il est à jour en ce qui concerne ses vaccins et prévoir un box d’isolement et une bonne hygiène pour le cheval malade sont des mesures à adopter systématiquement.

Gardez à l’esprit que des mesures préventives mettront toujours votre cheval à l’abri de cette maladie !

Les troubles digestifs

En dépit des maladies respiratoires, le cheval peut aussi souffrir de troubles digestifs tels que les coliques et les troubles gastriques.

Les coliques

En médecine vétérinaire équine, les coliques représentent l’urgence la plus fréquente et la première cause de mortalité. Tous les propriétaires de chevaux redoutent beaucoup cette maladie. Le plus souvent, ce mal que connait le cheval provient de l’appareil digestif. En réalité, ce mal n’est pas une maladie unique, mais plutôt une maladie qui regroupe un certain nombre de symptômes divers. Ces symptômes varient d’une part d’un cheval à un autre, et d’autre part de la manière dont le cheval exprime sa douleur. Il convient de solliciter l’aide d’un spécialiste en cas de coliques afin de limiter les dégâts.

Les ulcères gastriques

De plus en plus constatée, cette maladie du cheval s’observe surtout chez les chevaux de compétition et se manifeste par l’endommagement de la muqueuse stomacale. L’ulcère gastrique est principalement causé par le stress, mais peut aussi être une dérivation de la précédente pathologie, les coliques.

Ménagez donc votre cheval en lui évitant un trop de stress et en consultant un spécialiste si vous avez des doutes.

Les maladies générales

Le cheval peut aussi souffrir de maux généraux au nombre desquels nous pouvons noter la piroplasmose et l’amaigrissement.

La piroplasmose

Il s’agit ici d’une maladie liée à la circulation sanguine de l’animal. Cette maladie est rencontrée chez de nombreux animaux. Pour ce qui est du cheval, c’est une maladie directement liée aux globules rouges. Cette maladie est à surveiller chez le mammifère puisqu’elle est la cause de nombreux maux comme la fatigue répétée, la fièvre et la baisse de la quantité d’hémoglobine contenue dans le sang.

L’amaigrissement

Cette maladie est causée par de nombreux maux et ne peut donc être détaillée sans consultation adéquate. Il importe de consulter dans l’immédiat un spécialiste lorsque le constat est fait chez votre animal. L’un des signes les plus évidents de ce mal est la perte de poids considérable sans reprise. Le cheval sera donc assez faible et nécessitera d’être traité au plus tôt. Il convient donc de bien observer son mammifère pour le déceler rapidement.

Les maladies dermatologiques

Chez le cheval, de nombreuses maladies dermatologiques peuvent être observées. On aborde notamment les sarcoïdes et la teigne.

Les sarcoïdes

Les sarcoïdes désignent une tumeur que le cheval peut contracter sur la peau. Elle se localise à n’importe quel endroit de leur corps, notamment au niveau de l’encolure, du ventre et de la tête. Non-source de démangeaison chez l’animal, les sarcoïdes sont dues à une plaie, une cicatrice ou une piqure d’insecte. Vous pouvez donc distinguer chez votre cheval cinq différents types de sarcoïdes : les sarcoïdes mixtes, les sarcoïdes occultes, les sarcoïdes malignes, les sarcoïdes verruqueuses et celles sous forme évolutive.

La teigne

La teigne se manifeste chez le mammifère par des lésions sur la peau. C’est une maladie très fréquente chez les chevaux et très connue pour son caractère très contagieux. Cette maladie n’est pas pour autant dangereuse pour l’animal. Toutefois, il faut la traiter avec la plus grande attention pour éviter qu’elle se propage vers les autres animaux. Le traitement de la teigne chez le cheval peut être réalisé en local, plus précisément par friction d’antifongique ou par traitement par voie orale.

Faire appel à un spécialiste ou faire recours à des produits connus pour soigner votre animal est très important dès la découverte des premiers symptômes des pathologies sus-citées. Toutefois, vous devez prendre des mesures idoines et vous renseigner suffisamment sur les chevaux afin de maintenir le vôtre en parfaite santé.